Trouver un soutien-gorge à la bonne taille, ce n’est pas toujours simple. Beaucoup de femmes portent la mauvaise taille sans le savoir. Cela provoque souvent de l’inconfort, des marques rouges sur la peau, des douleurs au dos, et parfois même des complexes. Il existe pourtant quelques méthodes claires pour mesurer et choisir le modèle qui convient à votre corps.
Ce guide propose une démarche simple, étape par étape. Pas de jargon. Pas de blabla technique. Juste des conseils concrets et honnêtes.
Pourquoi la taille compte vraiment
Un soutien-gorge mal ajusté, on s’en rend compte tout de suite. Les bretelles glissent. L’armature rentre dans la peau. Ou bien la poitrine déborde ou flotte dans les bonnets. Ce n’est pas juste une question de confort : cela joue aussi sur la silhouette, la posture et même la respiration. Un bon ajustement, c’est moins de gêne, une allure naturelle, et parfois même un petit coup de boost pour la confiance en soi. Rien de plus, rien de moins.
Mais beaucoup hésitent à changer de taille ou n’osent pas demander conseil. Peut-être par pudeur. Ou par habitude. Pourtant, le corps évolue : la poitrine change avec le temps, les cycles, les grossesses, la perte ou la prise de poids. Il est normal de devoir réajuster sa taille de soutien-gorge plusieurs fois dans sa vie.
Savoir ce qu’on mesure : tour de dos et profondeur de bonnet
En France, la taille d’un soutien-gorge repose sur deux chiffres :
- Le tour de dos (en centimètres)
- Le bonnet (lettre A, B, C, D, etc.)
Le tour de dos, c’est la circonférence juste sous la poitrine. Le bonnet, c’est la différence entre ce tour et le tour pris au niveau de la pointe des seins.
Il ne s’agit pas d’avoir une poitrine « grande » ou « petite » : tout dépend de la différence entre les deux mesures.
Exemple : si votre tour sous poitrine est de 80 cm et votre tour de poitrine est de 95 cm, il y a 15 cm de différence. En France, cela correspond à un bonnet C.
Étape 1 : prendre ses mesures soi-même (ou demander de l’aide)
Pas besoin de matériel compliqué. Un simple mètre ruban de couturière suffit. De préférence, faites-le devant un miroir, torse nu ou avec un soutien-gorge fin sans rembourrage.
- Mesurer le tour sous la poitrine : placez le ruban juste sous les seins, bien à plat et sans serrer à l’excès. Inspirez et expirez normalement. Notez le chiffre, sans tricher.
- Mesurer le tour de poitrine : passez le mètre au niveau le plus fort de la poitrine (généralement sur la pointe des seins). Le mètre doit rester horizontal, ni trop lâche, ni trop serré.
Si possible, demandez à quelqu’un de confiance de vous aider, pour être sûr que le mètre est bien droit dans le dos.
Conseil : refaites les mesures deux fois pour vérifier. Un centimètre d’erreur peut suffire à fausser la taille.
Étape 2 : comprendre l’équivalence des tailles
Les tailles françaises sont souvent notées ainsi : 90B, 85C, 95D… Le premier chiffre est le tour de dos (arrondi à la dizaine la plus proche : 80, 85, 90, etc.). La lettre correspond à la profondeur du bonnet.
Pour calculer votre taille :
- Tour de dos : Prenez la mesure sous poitrine, ajoutez 15. Si vous trouvez 73 cm, cela donne 73+15 = 88, donc on arrondit à 90.
- Profondeur du bonnet : Calculez la différence entre le tour de poitrine et le tour sous poitrine.
Voici un tableau d’équivalence classique :
| Différence (cm) | Bonnet |
|---|---|
| 13 | A |
| 15 | B |
| 17 | C |
| 19 | D |
| 21 | E |
(Il existe des variantes selon les marques, mais ce tableau est la base la plus utilisée.)
Voici un exemple :
- Tour sous poitrine : 78 cm → 78+15 = 93 cm → taille arrondie à 95
- Tour de poitrine : 95 cm
- Différence : 95-78 = 17 cm → bonnet C
Donc, la taille à essayer est 95C.
Étape 3 : essayer et ajuster, rien ne remplace l’essayage
Les chiffres ne font pas tout. Chaque marque taille différemment. Certaines matières se détendent. D’autres sont plus rigides. Essayez toujours plusieurs modèles et tailles voisines. Parfois, il faut prendre une taille de dos en dessous et un bonnet au-dessus (ou l’inverse). Privilégiez les enseignes spécialisées comme la marque PrimaDonna Lingerie ou encore Elomi et Empreinte. Voici les signes qu’un soutien-gorge est à la bonne taille :
- Le dos reste bien horizontal, il ne remonte pas.
- Les bretelles tiennent sans marquer la peau.
- Les bonnets enveloppent la poitrine sans couper le sein ni laisser de vide.
- L’armature entoure le sein sans reposer dessus.
- Le centre du soutien-gorge (entre les bonnets) touche le sternum.
Si ce n’est pas le cas, il faut ajuster. Parfois, il suffit d’un cran de réglage. Parfois, il faut changer de taille.
Astuce : commencez toujours par l’agrafe la plus lâche. Cela laisse de la marge si le tissu se détend avec le temps.
Les erreurs classiques à éviter
- Prendre un tour de dos trop grand pour plus de confort : c’est le meilleur moyen que le dos remonte et que les bretelles tombent.
- Prendre un bonnet trop petit par souci de discrétion : le sein déborde ou l’armature coupe la poitrine.
- Négliger l’essayage. Un soutien-gorge doit se tester debout, assis, en bougeant les bras. Si vous sentez un inconfort, passez à un autre modèle.
FAQ : les questions qu’on se pose souvent
Dois-je forcément changer de taille si je prends ou perds du poids ?
Oui. Même quelques kilos peuvent modifier la taille de la poitrine ou le tour de dos. Reprenez vos mesures au moindre doute. Ce n’est pas une question d’âge ou de morphologie : toutes les poitrines changent.
Faut-il porter un soutien-gorge tout le temps ?
Non. C’est un choix personnel. Certaines femmes se sentent mieux avec, d’autres préfèrent sans. L’important, c’est d’écouter votre corps.
Peut-on avoir la même taille dans toutes les marques ?
Non, et c’est souvent frustrant. Les matières, les coupes, la provenance varient. D’où l’intérêt d’essayer, encore et encore.
Et si je n’aime pas les armatures ?
De plus en plus de modèles sans armature existent. La règle reste la même : bon maintien, pas de gène, et soutien suffisant selon l’activité du jour.
Quand faut-il changer de soutien-gorge ?
Quand il devient lâche, que les bretelles glissent, ou que l’armature sort. Parfois, c’est juste une question de confort : on a changé, il faut changer aussi de modèle.
Petit guide rapide pour essayer en boutique
- Allez-y sans complexe. Les vendeuses ont l’habitude, leur regard est bienveillant.
- Ne gardez pas un modèle si vous ne l’aimez pas : on le porte tous les jours, il doit plaire.
- Faites confiance à vos sensations. Un bon soutien-gorge, on l’oublie vite dans la journée.
Les différents types de soutien-gorge, pour chaque usage
- Classique : maintien quotidien, existe en toutes tailles
- Sans armature : pour plus de confort
- Sport : pour amortir les mouvements pendant l’exercice
- Push-up : pour un effet galbant
- Bandeau ou dos nu : pour les vêtements spécifiques
Chaque morphologie, chaque style de vie, chaque moment de la vie peut demander un modèle différent. Il n’y a pas une seule bonne réponse. L’important, c’est que vous vous sentiez à l’aise. Pour découvrir une vaste sélection de modèles de soutien-gorge qui s’adaptent à toutes les morphologies, vous pouvez vous tourner vers Glamuse, le site français numéro un de lingerie haut de gamme. Avec un choix allant jusqu’au bonnet O et à la taille 56, Glamuse propose des créations de qualité qui allient confort et élégance, pour toutes les silhouettes et tous les styles.
Conclusion : il n’y a pas de « bonne » taille unique
Trouver sa taille idéale, c’est avant tout une question d’écoute de soi. Les mesures sont un point de départ, mais seul l’essayage permet de trancher. Ce n’est pas grave de changer de taille plusieurs fois dans sa vie. Ce qui compte, c’est d’être bien, libre de ses mouvements, et de ne pas sentir son soutien-gorge au bout de quelques heures.
Si vous hésitez, reprenez un mètre ruban, notez vos mesures, essayez, comparez, et écoutez votre ressenti. C’est simple, concret, et ça suffit largement. Pas besoin de se compliquer la vie.